A propos
Le tissage et moi, on peut dire que c’est une grande histoire …
Tout commença un matin de Noël où, petite fille de 11 ans, je reçus un métier à tisser sur cadre dont la fonction m’était alors inconnue. J’en compris rapidement le principe et réalisai alors mon premier tissage, en jouant avec les laines de couleur et des motifs issus de mon imagination. Un sac émergeait déjà de ce premier ouvrage.
Puis, ayant mordu à l’hameçon, je passai rapidement à une version plus grande avec 2 vrais cadres qui m’offrait la possibilité de tisser des pièces plus larges. Le tissage devint alors beaucoup plus intéressant !
Je réalisais des coussins, écharpes, « gilets de berger », sacs, pour ma famille et mes amies.

Puis, ayant mordu à l’hameçon, je passai rapidement à une version plus grande avec 2 vrais cadres qui m’offrait la possibilité de tisser des pièces plus larges. Le tissage devint alors beaucoup plus intéressant !
Je réalisais des coussins, écharpes, « gilets de berger », sacs, pour ma famille et mes amies.


En autodidacte, j’apprivoisai l’utilisation de la navette plate,
la rigueur du geste et la cadence, ou « danse » du tisserand. Les idées émergeaient sans cesse, le tissage dominait mes activités d’adolescente, la passion était née.
Je parvins enfin à acheter mon premier métier à tisser à 4 cadres, avec ma première paie. J’avais 17 ans et toujours cette passion qui m’envahissait. |
En autodidacte, j’apprivoisai l’utilisation de la navette plate,
la rigueur du geste et la cadence, ou « danse » du tisserand. Les idées émergeaient sans cesse, le tissage dominait mes activités d’adolescente, la passion était née.
Je parvins enfin à acheter mon premier métier à tisser à 4 cadres, avec ma première paie. J’avais 17 ans et toujours cette passion qui m’envahissait. |

La couture étant aussi mon alliée, je pouvais réaliser mes vêtements ; les créer avec mes propres tissages me procurait une telle satisfaction !
La pièce unique, le confort d’un tissé main, la liberté de créer mes tissus, tout cela participa au développement de mon identité.
Mon métier à tisser me suivit partout où le vent me porta, il était devenu mon essentiel.
Maman de 2 fillettes, je m’amusais encore à réaliser les vêtements en laine de ma petite famille, en tissage ou même en tricot.
J’avais toujours cette affinité avec la laine.
En 2021, je décidai de quitter mon entreprise pour me consacrer de façon plus professionnelle vers la voie qui m’était si chère : le tissage artisanal.
C’est ainsi que Sensafil fût créée.
Des cycles de formation chez Artissage à Chinon me permirent de franchir un cap essentiel, et c’est grâce à Betty Briand, formatrice de renom, que mon approche du tissage évolua considérablement. Ainsi, l’étude d’armures sur métier à tisser 8 cadres fût une vraie découverte.
J’en rêvais depuis si longtemps !
La pédagogie éprouvée de Betty et la rencontre enrichissante d’autres tisserandes m’ont ouvert des portes que je n’imaginais même pas !

MA VISION
Au delà du travail artisanal et de la créativité permettant de réaliser de beaux tissages, il est une approche plus irrationnelle qui me tient à cœur de vous faire partager.
J’aime mettre en valeur les fibres naturelles et les rendre « vivantes ». Chaque tissu que je crée est empreint de l’amour du geste. Un tissé main est à mon sens un tissu qui vibre, au fil de sa réalisation : il se charge d’émotions !
A mon sens, un beau tissage, c’est la concrétisation d’une recherche, toujours en accord avec la matière, qui, grâce au savoir-faire et à l’émotion, aboutie à un produit d’exception, ayant sa propre vibration.
C’est ce produit qui vous rendra unique !